Zeuhl (France)
Ẁurdah Ïtah est le deuxième mouvement de la fameuse trilogie Vanderienne, Theusz Hamtaahk. Rappelons que, curieusement, ses trois parties commencèrent à être enregistrées à rebours, Mekanïk Destruktïẁ Kommandöh étant en réalité le troisième mouvement de la pièce. De plus, la première partie de la trilogie, portant d’ailleurs son nom, n’a jamais eu la chance d’obtenir un enregistrement studio.
Autre particularité, Ẁurdah Ïtah est travaillé par une formation de Magma resserrée. Il fut d’ailleurs sorti sous le nom de Christian Vander, même s’il est considéré par beaucoup comme un album de Magma. Le disque avait vocation à être de nouveau enregistré par le groupe dans son ensemble, mais le projet fut avorté.
Troisième élément, Ẁurdah Ïtah est la B.O. du film Tristan et Iseult d’Yvan Lagrange, que je n’ai moi-même pas pu visionner (et qui n’a d’ailleurs pas très bonne presse je crois). Christian Vander n’a finalement pas accepté l’utilisation de sa musique pour ce long-métrage (même s’il était trop tard). Paradoxalement, si le disque reste lié à une autre entité, un film, il est censé révéler plus que tout autre album l’identité artistique de Magma, puisant sa force dans ses chœurs fiers et les martellements de ses claviers.
Ainsi, « après » la tempête Mekanïk Destruktïẁ Kommandöh, on retrouve avec Ẁurdah Ïtah davantage de calme, voire plus d’intimité, sans pour autant délaisser l’intensité intérieure du groupe. Le disque semble encore un peu embryonnaire mais demeure interprété avec vigueur. Âme de Magma, le chant reste plus que jamais prédominant, et permet bien sûr l’émergence d’une forme de sacré.
Ceci dit, en écoutant Ẁurdah Ïtah je m’explique davantage pourquoi j’aimais Mekanïk Destruktïẁ Kommandöh : pour ses mélodies, ses harmonies, ses instrumentations et le son qui les mettaient en valeur… Ce n’est évidemment pas l’absence relative de grandiloquence ou d’exubérance qui me trouble dans Ẁurdah Ïtah, c’est tout simplement le manque de repères, de moments qui m’envoûtent, de chansons phare éclairant mon chemin.
Ici la musique est parfois trop linéaire, lisse et opaque, malgré une maîtrise indéniable. De plus, sa nudité semble mal s’associer à son caractère très typé. Enfin, le groupe cultive son style avec brio mais avec moins de générosité ; Ẁurdah Ïtah développe probablement une musique de qualité, agréable même, mais parvenant difficilement à conquérir totalement l’auditeur. En fait, c’est peut-être sur Ẁurdah Ïtah que l’art de Magma se montre le plus pur, le plus « essentiel », et donc le plus hermétique.
Note : 3,5/6
Morceaux fétiches : /
Autre particularité, Ẁurdah Ïtah est travaillé par une formation de Magma resserrée. Il fut d’ailleurs sorti sous le nom de Christian Vander, même s’il est considéré par beaucoup comme un album de Magma. Le disque avait vocation à être de nouveau enregistré par le groupe dans son ensemble, mais le projet fut avorté.
Troisième élément, Ẁurdah Ïtah est la B.O. du film Tristan et Iseult d’Yvan Lagrange, que je n’ai moi-même pas pu visionner (et qui n’a d’ailleurs pas très bonne presse je crois). Christian Vander n’a finalement pas accepté l’utilisation de sa musique pour ce long-métrage (même s’il était trop tard). Paradoxalement, si le disque reste lié à une autre entité, un film, il est censé révéler plus que tout autre album l’identité artistique de Magma, puisant sa force dans ses chœurs fiers et les martellements de ses claviers.
Ainsi, « après » la tempête Mekanïk Destruktïẁ Kommandöh, on retrouve avec Ẁurdah Ïtah davantage de calme, voire plus d’intimité, sans pour autant délaisser l’intensité intérieure du groupe. Le disque semble encore un peu embryonnaire mais demeure interprété avec vigueur. Âme de Magma, le chant reste plus que jamais prédominant, et permet bien sûr l’émergence d’une forme de sacré.
Ceci dit, en écoutant Ẁurdah Ïtah je m’explique davantage pourquoi j’aimais Mekanïk Destruktïẁ Kommandöh : pour ses mélodies, ses harmonies, ses instrumentations et le son qui les mettaient en valeur… Ce n’est évidemment pas l’absence relative de grandiloquence ou d’exubérance qui me trouble dans Ẁurdah Ïtah, c’est tout simplement le manque de repères, de moments qui m’envoûtent, de chansons phare éclairant mon chemin.
Ici la musique est parfois trop linéaire, lisse et opaque, malgré une maîtrise indéniable. De plus, sa nudité semble mal s’associer à son caractère très typé. Enfin, le groupe cultive son style avec brio mais avec moins de générosité ; Ẁurdah Ïtah développe probablement une musique de qualité, agréable même, mais parvenant difficilement à conquérir totalement l’auditeur. En fait, c’est peut-être sur Ẁurdah Ïtah que l’art de Magma se montre le plus pur, le plus « essentiel », et donc le plus hermétique.
Note : 3,5/6
Morceaux fétiches : /
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