Progressif Italien / Symphonique
Cet unique album de Maxophone livre une musique haute en couleur, très mélodique et étoffée, riche et vivante. Grâce à leur maîtrise du rock, du jazz et du classique, ces musiciens érudits produisent un disque romantique, dynamique et équilibré.
L'oeuvre est animée par divers instruments (cordes, claviers, flûte, trompette, clarinette, vibraphone...) ornant chaque morceau d'arrangements baroques et chatoyants. Les textures sont variées et multicolores, les morceaux éclatants, cuivrés, frais et bigarrés, le tout merveilleusement orchestré et entraîné par la voix chaude, rauque et énergique d’Alberto Ravasini.
En outre, de nombreux passages sont véritablement excellents : l'introduction fracassante de 'Ce Un Paese Al Mondo'; les mélodies définitives de 'Al Mancato Compleanno Di Una Farfalla' et de 'Antiche Conclusioni Negre'; la fin instrumentale de 'Elzeviro' et celle de 'Mercanti Di Pazzie' au cours de laquelle on entend la nature, ou tout du moins l'écho de sa présence.
Cependant, Maxophone montre aussi que l’érudition ne mène pas nécessairement à la surenchère. Ici, tout est en place : les structures des chansons sont extrêmement cohérentes, les thèmes s'enchaînent à merveille. En effet, les motifs semblent presque se répondre les uns aux autres, se passant le relais dans un même élan créateur et une très grande fluidité.
En fait, le disque demeure plus direct et mélodique que d'autres classiques de progressif italien, mais le travail de l’auditeur pour comprendre l’articulation des chansons reste de taille et particulièrement enrichissant. Il s’agit alors d’un compromis parfait entre mélodies accrocheuses et complexité des compositions.
À vrai dire j’aurais tendance à penser aussi que cet album, grâce à son côté mélodique et ornementé, est un haut lieu pour les amateurs de pop baroque des sixties souhaitant découvrir les musiques progressives des seventies. Un disque très coloré, vif, et intelligent.
Note : 5,5/6
L'oeuvre est animée par divers instruments (cordes, claviers, flûte, trompette, clarinette, vibraphone...) ornant chaque morceau d'arrangements baroques et chatoyants. Les textures sont variées et multicolores, les morceaux éclatants, cuivrés, frais et bigarrés, le tout merveilleusement orchestré et entraîné par la voix chaude, rauque et énergique d’Alberto Ravasini.
En outre, de nombreux passages sont véritablement excellents : l'introduction fracassante de 'Ce Un Paese Al Mondo'; les mélodies définitives de 'Al Mancato Compleanno Di Una Farfalla' et de 'Antiche Conclusioni Negre'; la fin instrumentale de 'Elzeviro' et celle de 'Mercanti Di Pazzie' au cours de laquelle on entend la nature, ou tout du moins l'écho de sa présence.
Cependant, Maxophone montre aussi que l’érudition ne mène pas nécessairement à la surenchère. Ici, tout est en place : les structures des chansons sont extrêmement cohérentes, les thèmes s'enchaînent à merveille. En effet, les motifs semblent presque se répondre les uns aux autres, se passant le relais dans un même élan créateur et une très grande fluidité.
En fait, le disque demeure plus direct et mélodique que d'autres classiques de progressif italien, mais le travail de l’auditeur pour comprendre l’articulation des chansons reste de taille et particulièrement enrichissant. Il s’agit alors d’un compromis parfait entre mélodies accrocheuses et complexité des compositions.
À vrai dire j’aurais tendance à penser aussi que cet album, grâce à son côté mélodique et ornementé, est un haut lieu pour les amateurs de pop baroque des sixties souhaitant découvrir les musiques progressives des seventies. Un disque très coloré, vif, et intelligent.
Note : 5,5/6
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