Rock / Psychédélisme (Etats-Unis)
Da Capo est le deuxième album de Love, sorti en 1967. C'est aussi un nouveau départ, l'occasion d'élargir le line up. Il contient deux faces, deux mondes, un peu comme les deux visages de Janus.
Du côté de la face A : si Love interprète quelques chansons colorées, baroques et cristallines, le groupe nous offre aussi ‘7 and 7 is’, titre proto-punk obscur et visionnaire. Le ronflement des cordes rend le son de ce titre autobiographique et chaotique encore plus unique. On compte aussi l'énigmatique ‘The Castle’, qui annonce un peu l'acoustique épuré de Forever Changes, et le classique ‘She Comes in Colors’ qui servira d'inspiration pour le titre ‘She's A Rainbow’ des Stones.
Du côté de la face B : ‘Revelation’, le déluge. Un jam psychédélique apocalyptique, une oeuvre d'art. Le blues y est revisité, et rencontre à nouveau, de façon violente, le psychédélisme. Une entame de haute voltige laisse ensuite place à une pure illumination d'une vingtaine de minutes. Une ligne de basse continue, qui finira par se métamorphoser, soutient des guitares diluviennes. Un chant insensé, des paroles hallucinées, une touche jazz... ‘Revelations’ se positionne comme l’un de leurs meilleurs morceaux. Il s'agit aussi du seul titre, avec ‘Orange Skies’ (écrit en 65 par MacLean), qui ne fut pas composé exclusivement par Arthur Lee.
‘Revelations’ est donc un jam collectif, ambitieux par sa longueur, sa structure, son ambiance. À l'instar du Velvet et de Love, les meilleurs groupes des 60's ne manqueront pas de se lancer dans des épopées psychédéliques : les Rolling Stones (avec ‘Going Home’, avant Love), Pink Floyd et Red Crayola pour ne citer qu'eux. De l'art pur et dur, alors que bien d'autres groupes sont encore restés à la structure traditionnelle d'une chanson – ce qui, entendons-nous bien, n'est pas nécessairement un reproche.
Da Capo apporte une base crédible et solide pour une formation émérite des années 60. Muni du long ‘Revelations’, Love se montre en avance sur son temps. Actif sur tous les fronts, Love a également le don d'écrire des chansons sobres, imprégnées de la magie du matin ; l'album Forever Changes viendra renforcer cette impression.
Du côté de la face A : si Love interprète quelques chansons colorées, baroques et cristallines, le groupe nous offre aussi ‘7 and 7 is’, titre proto-punk obscur et visionnaire. Le ronflement des cordes rend le son de ce titre autobiographique et chaotique encore plus unique. On compte aussi l'énigmatique ‘The Castle’, qui annonce un peu l'acoustique épuré de Forever Changes, et le classique ‘She Comes in Colors’ qui servira d'inspiration pour le titre ‘She's A Rainbow’ des Stones.
Du côté de la face B : ‘Revelation’, le déluge. Un jam psychédélique apocalyptique, une oeuvre d'art. Le blues y est revisité, et rencontre à nouveau, de façon violente, le psychédélisme. Une entame de haute voltige laisse ensuite place à une pure illumination d'une vingtaine de minutes. Une ligne de basse continue, qui finira par se métamorphoser, soutient des guitares diluviennes. Un chant insensé, des paroles hallucinées, une touche jazz... ‘Revelations’ se positionne comme l’un de leurs meilleurs morceaux. Il s'agit aussi du seul titre, avec ‘Orange Skies’ (écrit en 65 par MacLean), qui ne fut pas composé exclusivement par Arthur Lee.
‘Revelations’ est donc un jam collectif, ambitieux par sa longueur, sa structure, son ambiance. À l'instar du Velvet et de Love, les meilleurs groupes des 60's ne manqueront pas de se lancer dans des épopées psychédéliques : les Rolling Stones (avec ‘Going Home’, avant Love), Pink Floyd et Red Crayola pour ne citer qu'eux. De l'art pur et dur, alors que bien d'autres groupes sont encore restés à la structure traditionnelle d'une chanson – ce qui, entendons-nous bien, n'est pas nécessairement un reproche.
Da Capo apporte une base crédible et solide pour une formation émérite des années 60. Muni du long ‘Revelations’, Love se montre en avance sur son temps. Actif sur tous les fronts, Love a également le don d'écrire des chansons sobres, imprégnées de la magie du matin ; l'album Forever Changes viendra renforcer cette impression.
Note : 5/6
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