Pop / FM (Angleterre)
Ils ne sont plus que trois… Hackett vient de quitter l’aventure et l’on se retrouve ainsi en petit comité pour découvrir ce disque intimiste et nocturne, And Then There Were Three, album de pop légèrement atmosphérique grâce à ses claviers crépusculaires, mais encore un tantinet progressif, et véritablement radio friendly à de nombreux endroits. En tout cas, le Rubicon est sans doute franchi. Pour un bout de temps, ou devrais-je dire pour toujours… Ceci dit, pour bien préparer sa chute, autant partir de haut, et cet album n’est vraiment pas dépourvu de qualités, loin s’en faut. Ici encore Banks fait des étincelles, avec notamment les très mélodiques ‘Many too Many’ et ‘Undertow’, pleins d’émotion, et le sublime ‘The Lady Lies’, meilleur titre du disque grâce à son refrain absolument envoûtant et magnétique. Le disque affiche une réelle cohérence, et garde encore quelques réflexes légèrement progressifs, comme sur ‘Burning Rope’, le morceau le plus long du disque, encore écrit par Banks. Beaucoup de titres contribuent à l’ambiance du disque sans pour autant tirer véritablement leur épingle du jeu (l'ouverture du disque ‘Down and Out’ et ‘Deep in the Motherlode’ restent quand même franchement pas mal). Evidemment, il y a le pseudo-tube ‘Follow You, Follow Me’, qui à mon sens n’est pas très réussi : une sorte de chanson FM au refrain dégoulinant, donnant un aperçu peu enviable de la suite de la carrière du groupe, malgré une intro intéressante et un couplet correct. Mais là n'est point l'essentiel... Dans l’ensemble, And Then There Were Three est un disque atypique dans la trajectoire discographique de Genesis, un album qu’on aurait sans doute tort de négliger, pour son ambiance et ses highlights...
Note : 4,5/6
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire