Progressif Italien / Symphonique
Le premier album de la Premiata, très prisé par les amateurs de progressif, montre ses musiciens dans ce qu’ils savent faire de mieux : mettre à profit leur maîtrise des instruments pour produire des morceaux cohérents et riches en atmosphères. La formation italienne développe une musique romantique, intime et pastorale, synthèse personnelle d’héritages classique, jazz et acoustique.
Premiata Forneria Marconi nous dessine de façon subtile son idée de la mélancolie italienne. Une certaine idée de la simplicité et de la mesure aussi. Sans surenchère. Et c’est toute cette authenticité qui donne une signification parfois poignante à l’ensemble, la tonalité surannée offrant à l’œuvre tout son charme et sa profondeur.
Storia di un minuto brille par sa générosité. Les musiciens lèvent le rideau sur une scène de théâtre pleine d’enseignements. Claviers, voix, flûte et violon créent des mélodies anciennes et des ambiances diverses, tantôt feutrées et nocturnes, tantôt plus festives ou colorées. De temps en temps de grandes mélopées mystiques de mellotron viennent vous happer, tel un vent heureux.
Le disque tire la majeure partie de sa force dans sa seconde partie. L’acte II de ‘Dove… Quando…’ est une merveille, tout comme les atmosphères de ‘La carozza di Hans’ et de l'introspectif ‘Grazie Davvero’, qui n’est pas sans rappeler ‘Brain Damage’ de Pink Floyd. La première partie reste un ou deux tons en dessous (notamment l'enjoué ‘E festa’ qui, mise à part ses superbes envolées de mellotron, reste un peu agaçant).
Louant un certain sens de la tradition, Storia di un minuto est une œuvre d’artistes poètes accomplis. Artistes certainement, mais « artisans » plus encore… « Artisans » d’un progressif sincère, les musiciens de la Premiata nous offre avec ce premier disque une leçon de choses précieuse et profonde.
Note : 5/6
Premiata Forneria Marconi nous dessine de façon subtile son idée de la mélancolie italienne. Une certaine idée de la simplicité et de la mesure aussi. Sans surenchère. Et c’est toute cette authenticité qui donne une signification parfois poignante à l’ensemble, la tonalité surannée offrant à l’œuvre tout son charme et sa profondeur.
Storia di un minuto brille par sa générosité. Les musiciens lèvent le rideau sur une scène de théâtre pleine d’enseignements. Claviers, voix, flûte et violon créent des mélodies anciennes et des ambiances diverses, tantôt feutrées et nocturnes, tantôt plus festives ou colorées. De temps en temps de grandes mélopées mystiques de mellotron viennent vous happer, tel un vent heureux.
Le disque tire la majeure partie de sa force dans sa seconde partie. L’acte II de ‘Dove… Quando…’ est une merveille, tout comme les atmosphères de ‘La carozza di Hans’ et de l'introspectif ‘Grazie Davvero’, qui n’est pas sans rappeler ‘Brain Damage’ de Pink Floyd. La première partie reste un ou deux tons en dessous (notamment l'enjoué ‘E festa’ qui, mise à part ses superbes envolées de mellotron, reste un peu agaçant).
Louant un certain sens de la tradition, Storia di un minuto est une œuvre d’artistes poètes accomplis. Artistes certainement, mais « artisans » plus encore… « Artisans » d’un progressif sincère, les musiciens de la Premiata nous offre avec ce premier disque une leçon de choses précieuse et profonde.
Note : 5/6
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