
Métal extrême atmosphérique (Roumanie)
Om fait figure de pièce maîtresse... maîtresse des climats et des atmosphères, révélatrice d’une culture et d’une empreinte locale. Negură Bunget atteint un sommet avec une œuvre captivante et d’une grande créativité, attestant d’une finesse et d’une précision hors-norme dans l’exécution. À mon sens, cet opus figure dans le top 5 des disques de métal les plus importants de sa décennie.
Om incarne encore ce souffle, cet appel, bruissant à nos oreilles… ces atmosphères lugubres qui pourtant nous invitent à vivre quelque chose d’inédit et de magique. Et chaque instrument y contribue de la plus belle des manières : claviers tissant de belles nappes atmosphériques ; guitares tantôt lumineuses, tantôt plus rocailleuses, symbolisant toute la violence propre à la nature ; percussions locales dont le tintement est systématiquement synonyme de frissons... sans oublier ces voix ensorcelantes...
Negru, membre éminent du groupe, ne disait-il pas du nom « Negură Bunget » qu’il signifiait ce brouillard noir, venant d’une forêt sombre, dense et profonde ? Om nous donne les clefs pour nous y engouffrer. Et surtout pour admirer la grandiloquence et la majesté des paysages qui s’offrent à nous. Il s’agit néanmoins d’un autre type de forêt que ceux côtoyés d’habitude ; nous sommes en Roumanie, et le groupe, plus que jamais, veut témoigner de ses origines.
Om ressemble au tressaillement d’une rencontre avec de larges étendues, des panoramas étourdissants riches en atmosphères, comme en atteste la plage ‘Primul Om’, absolument saisissante, notamment pour ses claviers inquiétants. D'autres sections de nappes ambiantes font leur apparition tout le long du disque, le recouvrant de leur voile sépulcral. De toute évidence, la musique de Negură Bunget ressemble à ces percées de lumière diaphane traversant la brume.
Terribles et merveilleux, les trois morceaux les plus épiques du disque sauront vous transporter : ‘Tesarul de Lumini’ (posant le décor et ses différentes facettes), ‘Cel Din Urma Vis’ (avec son solo de lumière vous happant littéralement), et bien sûr ‘Cunoasterea Tacuta’. La section instrumentale de ce dernier est proprement hallucinante, hypnotisante, avec ces petites incursions de percussions et de guitare, donnant la chair de poule. J’aurais enfin une pensée pour le rugueux ‘Inarborat’, et pour ‘Hora Soarelui’, vous emmenant vers les Cieux à la fin du disque.
Om est une œuvre riche, un univers à part entière, dans lequel chaque instrument se met au service de l’autre. Il s'agit d'un disque abouti, qui se met à l’écoute d’autres horizons, exprimés ici de la plus sublime des musiques, semblant résonner dans un espace presque infini. Une œuvre impressionnante et mirifique, que l’on appréhende avec admiration et effroi, et promettant un au-delà aux musiques les plus extrêmes.
Note : 6/6
Om incarne encore ce souffle, cet appel, bruissant à nos oreilles… ces atmosphères lugubres qui pourtant nous invitent à vivre quelque chose d’inédit et de magique. Et chaque instrument y contribue de la plus belle des manières : claviers tissant de belles nappes atmosphériques ; guitares tantôt lumineuses, tantôt plus rocailleuses, symbolisant toute la violence propre à la nature ; percussions locales dont le tintement est systématiquement synonyme de frissons... sans oublier ces voix ensorcelantes...
Negru, membre éminent du groupe, ne disait-il pas du nom « Negură Bunget » qu’il signifiait ce brouillard noir, venant d’une forêt sombre, dense et profonde ? Om nous donne les clefs pour nous y engouffrer. Et surtout pour admirer la grandiloquence et la majesté des paysages qui s’offrent à nous. Il s’agit néanmoins d’un autre type de forêt que ceux côtoyés d’habitude ; nous sommes en Roumanie, et le groupe, plus que jamais, veut témoigner de ses origines.
Om ressemble au tressaillement d’une rencontre avec de larges étendues, des panoramas étourdissants riches en atmosphères, comme en atteste la plage ‘Primul Om’, absolument saisissante, notamment pour ses claviers inquiétants. D'autres sections de nappes ambiantes font leur apparition tout le long du disque, le recouvrant de leur voile sépulcral. De toute évidence, la musique de Negură Bunget ressemble à ces percées de lumière diaphane traversant la brume.
Terribles et merveilleux, les trois morceaux les plus épiques du disque sauront vous transporter : ‘Tesarul de Lumini’ (posant le décor et ses différentes facettes), ‘Cel Din Urma Vis’ (avec son solo de lumière vous happant littéralement), et bien sûr ‘Cunoasterea Tacuta’. La section instrumentale de ce dernier est proprement hallucinante, hypnotisante, avec ces petites incursions de percussions et de guitare, donnant la chair de poule. J’aurais enfin une pensée pour le rugueux ‘Inarborat’, et pour ‘Hora Soarelui’, vous emmenant vers les Cieux à la fin du disque.
Om est une œuvre riche, un univers à part entière, dans lequel chaque instrument se met au service de l’autre. Il s'agit d'un disque abouti, qui se met à l’écoute d’autres horizons, exprimés ici de la plus sublime des musiques, semblant résonner dans un espace presque infini. Une œuvre impressionnante et mirifique, que l’on appréhende avec admiration et effroi, et promettant un au-delà aux musiques les plus extrêmes.
Note : 6/6
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