lundi 16 avril 2012

Mike OLDFIELD Crises (1983)

Mike Oldfield - Crises
Prog FM (Angleterre)


Bon, je n’avais pas l’intention ces mois-ci de rédiger quelque chose sur Mike Oldfield mais le rachat à petit prix de Crises en vinyle (j’adore sa pochette, réalisée par Terry Ilott) et ses quelques nouvelles écoutes ce weekend me poussent à écrire un mot dessus. Evidemment, ce disque n’est pas le plus représentatif de sa carrière, et j’espère que cette brève chronique ne sera pas trompeuse.

La première face du disque est intégralement composée d’une longue pièce montée de 20 minutes, très instrumentale : ‘Crises’. Le début rappelle un peu le style de Tubular Bells mais le morceau garde son identité et ses propres mystères. Une forme d’univers onirique et particulier en émerge même si les synthétiseurs donnent à la fois un aspect original et un côté un peu kitsch à l’ensemble. Pour ma part, le meilleur moment du morceau se trouve probablement en son milieu, une intense section subtile et atmosphérique, succédant au passage chanté de l'étonnant ‘The Watcher and the Tower’.

La seconde face de l’album est constituée de plusieurs titres au format « chanson » pour lesquels différents chanteurs sont invités. Cela commence par le tube interplanétaire qu’on ne présente plus, ‘Moonlight Shadow’, qui brille notamment par sa dynamique, ses soli de guitare et la voix de Maggie Reilly. Le reste est en revanche une collection de morceaux plus que poussifs : ‘In High Places’ (décollant un peu sur la fin, mais dans lequel il faut endurer les vocaux irritants de Jon Anderson) ; l’inutile instrumental ‘Taurus 3’ ; le très répétitif ‘Foreign Affair’ qui aurait mérité mieux (la manière dont il commence à se poser donnait quelques espérances) ; et ‘Shadow on the Wall’, plutôt énergique mais sans grand intérêt.

Ainsi, le disque garde une personnalité réelle et une symbolique propre, mais tout cela ne peut rattraper l’ensemble des faiblesses dont il regorge. Il restera comme « le disque à la pochette verte », décidément très belle, et que je n’hésite pas à arborer en haut de ma discothèque.

Note : 3,5/6

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